Friday, October 11, 2024

France - Moyen-Orient - Situation régionale - Réponse de M. Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des affaires étrangères, à une question d'actualité au Gouvernement, en séance publique, au Sénat (Paris, 09/10/2024)

 Moyen-Orient - Situation régionale - Réponse de M. Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des affaires étrangères, à une question d'actualité au Gouvernement, en séance publique, au Sénat (Paris, 09/10/2024)


Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les sénateurs, Monsieur le sénateur Roger Karoutchi,

Je vous remercie beaucoup pour votre question, qui me permet de rappeler que la France se tient aux côtés d'Israël, pays auquel elle attache des liens nombreux et anciens. Pays dans lequel vivent 180.000 de nos compatriotes.

La France est attachée de manière indéfectible à la sécurité d'Israël. Et ce ne sont pas que des mots, ce sont des actes. Lorsque le Hamas a perpétré contre Israël le pire massacre antisémite de notre histoire depuis la Shoah, la France a sanctionné les responsables du Hamas. Lorsque l'Iran prend pour cible ou déclenche contre Israël une attaque balistique d'ampleur, la France mobilise ses moyens militaires pour lui faire échec, comme ce fut le cas en avril, ou tout dernièrement au mois d'octobre. Lorsque l'Iran menace la sécurité d'Israël en développant son programme nucléaire, c'est encore la France qui est en première ligne des efforts internationaux pour faire échec à ce programme nucléaire iranien.

Ce que nous considérons, aujourd'hui, c'est que la force seule ne peut suffire à garantir la sécurité d'Israël et des Israéliens, et que le recours à la force doit désormais céder la place au recours au dialogue et à la diplomatie. C'est pourquoi la France, comme la plupart des pays du monde, appelle aujourd'hui au cessez-le-feu. À ce que la force cède la place à la diplomatie, au dialogue, à Gaza comme au Liban. Et lorsqu'on appelle au cessez-le-feu, on ne peut pas en même temps fournir des armes offensives aux belligérants, quels qu'ils soient. La position de la France est constante sur ce sujet. C'est une question de cohérence. Mais la France reste fidèle à la position qui a été la sienne : celle d'être aux côtés d'Israël et indéfectiblement attachée à sa sécurité./.

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