Thursday, June 20, 2024

Mark Rutte devrait être le prochain chef de l'OTAN après le retrait de Klaus Iohannis Euronews - 20 June 2024

 

Mark Rutte devrait être le prochain chef de l'OTAN après le retrait de Klaus Iohannis

Mark Rutte, premier ministre sortant des Pays-Bas, a obtenu le soutien unanime de tous les États membres de l'OTAN.
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Par Jack Schickler
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Cet article a été initialement publié en anglais

Le Premier ministre néerlandais sortant dirigera l'alliance militaire dans les années à venir, après le départ du Norvégien Jens Stoltenberg.

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte va être nommé à la tête de l'OTAN, après que la Roumanie, dernier pays pouvant s'y opposer, a accepté de soutenir sa candidature.

M. Rutte prendra la barre de l'alliance au cours des années délicates, le bloc transatlantique devant faire face à l'agression russe en Ukraine et au soutien potentiellement vacillant des États-Unis.

Sa nomination a été confirmée juste avant le sommet qui doit se tenir à Washington, DC, du 9 au 11 juillet, pour marquer le 75ᵉ anniversaire de l'alliance.

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Le Premier ministre roumain Klaus Iohannis s'était également porté candidat au poste de secrétaire général, le haut fonctionnaire qui coordonne l'organisation basée à Bruxelles, mais son gouvernement a désormais offert son soutien à M. Rutte, selon un communiqué depresse officiel.

M. Stoltenberg est en poste depuis 2014 et devait se retirer l'année dernière.

L'Estonienne Kaja Kallas, qui s'était également portée candidate au poste de l'OTAN avant de se retirer, fait désormais figure de favorite pour le poste de responsable de la politique étrangère de l'Union européenne.

Le mandat de M. Rutte sera d'au moins quatre ans.

Pour être nommé, il a dû affronter l'opposition du Hongrois Viktor Orbán, qui ne voulait pas être contraint de soutenir l'Ukraine.

M. Rutte a apaisé ces inquiétudes dans une lettre envoyée en début de semaine, ce qui lui permet de se rapprocher du consensus nécessaire entre les 32 membres de l'OTAN.

En tant que chef de l'OTAN, M. Rutte est confronté à un difficile exercice d'équilibre, car les membres de l'alliance ont cherché à soutenir l'Ukraine déchirée par la guerre sans provoquer une nouvelle agression de la part de la Russie.

Les élections présidentielles américaines de novembre pourraient donner lieu à un nouveau rebondissement, car le candidat républicain Donald Trump s'est montré peu enthousiaste à l'égard de l'alliance, appelant même la Russie à envahir les alliés supposés qui n'investissent pas dans leurs forces armées.

M. Rutte dirige les Pays-Bas depuis 2010, en gérant une série de coalitions délicates, mais il devrait quitter ses fonctions le 2 juillet. Le parti libéral de M. Rutte, le VVD, fera partie d'une coalition dirigée par l'ancien chef des services d'espionnage Dick Schoof, après les élections de novembre qui ont vu une montée en puissance du parti d'extrême droite Geert Wilders.

Le week-end dernier, M. Rutte a participé au sommet sur l'Ukraine en Suisse, à l'issue duquel il a promis que les Pays-Bas "continueraient à soutenir l'Ukraine de toutes les manières possibles. Aussi longtemps qu'il le faudra et avec tout le soutien nécessaire".

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