Les démocraties sont particulièrement exposées au risque du populisme qui peut finir par les faire disparaître. On voit partout aujourd’hui la montée fort inquiétante de cette menace, aux Etats-Unis, en Europe et surtout en France. Pour quelles raisons ?
La réponse est assez simple, dans son principe. En démocratie, ce sont les citoyens qui votent. Ils portent donc, tout naturellement, sur la scène politique au moment des élections leurs revendications personnelles : qui ne voudrait gagner plus, être mieux protégé, payer des impôts réduits, travailler moins, partir plus tôt en retraite, payer moins cher essence, énergie, loyer et, en bref, voir son pouvoir d’achat s’améliorer ?
C’est normalement aux organisations politiques et sociales, au sens large du terme (partis politiques, élus locaux, parlementaires, personnalités gouvernementales, syndicats, autorités indépendantes, experts), à analyser ces demandes, mesurer les conséquences dans la durée de telle ou telle politique et rappeler à tous que l’on ne peut distribuer que des richesses qui ont été réellement produites. Toute mesure prise en faveur des citoyens doit être financée, sous peine d’être illusoire. Ce travail de transformation est fondamental,
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