Union européenne - Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions : déclaration de M. Josep Borrell, haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, au nom de l'Union européenne de M. Josep Borrell, haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, au nom de l'Union européenne - Communiqué de presse du Conseil de l'Union européenne (Bruxelles, 21/08/2024)
À l'occasion de la Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions, l'Union européenne rend hommage à toutes les personnes victimes de discrimination, d'intolérance, de persécution, de haine, de déshumanisation ou de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions.
L'extrémisme, l'autoritarisme, le terrorisme et la haine liée aux conflits ne sont pas encore éradiqués. Trop de personnes dans le monde, en particulier celles issues de minorités religieuses, sont confrontées à des attaques contre leurs communautés et voient leurs droits humains violés en raison de leur foi réelle ou supposée.
Résolument, nous pensons et soutenons que par principe, tout individu dispose d'un droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion ou de conviction, et de manifester sa religion ou ses convictions ou d'en changer, sans s'exposer à des risques de discrimination, de persécution ou de violence.
L'Union européenne condamne l'incrimination de l'apostasie et l'utilisation abusive des lois sur le blasphème lorsqu'elles violent le droit à la liberté de religion ou de conviction. Ces lois constituent un dangereux catalyseur de haine religieuse et d'incitation à la discrimination, à l'hostilité ou à la violence.
Nous rappelons que tous les Etats ont l'obligation de garantir la protection des droits de l'Homme, et d'agir avec diligence pour prévenir les actes de violence dirigés contre des personnes en raison de leur religion ou conviction, enquêter au sujet de ces actes et en punir les auteurs.
La communauté internationale doit s'unir dans la lutte contre la discrimination, la haine et la violence fondées sur la religion ou les convictions. Nous devons promouvoir une culture qui repose sur la tolérance religieuse, le respect de la diversité et la compréhension mutuelle.
Toute personne, qu'elle manifeste une religion ou une conviction, a droit au plein respect de ses droits humains. L'UE continuera de préserver ce principe et de promouvoir sa mise en oeuvre partout.
La Turquie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie, l'Albanie, l'Ukraine, la République de Moldavie, la Bosnie-Herzégovine [1] et la Géorgie, pays candidats, l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège, pays de l'AELE membres de l'Espace économique européen, ainsi que l'Arménie se rallient à la présente déclaration./.
[1] La Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie, l'Albanie et la Bosnie-Herzégovine continuent à participer au processus de stabilisation et d'association.
(Source : site Internet du Conseil de l'Union européenne)
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