Saturday, September 7, 2024

L'EXPRESS Présidentielle américaine : ces hackers iraniens qui tentent de perturber l'élection Cyberespionnage. L’Iran émerge comme la principale menace contre la présidentielle de novembre, avec un candidat dans le viseur : Donald Trump. Enquête sur ses méthodes d’infiltration. Par Corentin Pennarguear Publié le 07/09/2024 à 08:00

 L'EXPRESS 

Présidentielle américaine : ces hackers iraniens qui tentent de perturber l'élection

Cyberespionnage. L’Iran émerge comme la principale menace contre la présidentielle de novembre, avec un candidat dans le viseur : Donald Trump. Enquête sur ses méthodes d’infiltration.

Par Corentin Pennarguear

Publié le 07/09/2024 à 08:00



L'ancien président américain Donald Trump lors d'un meeting à Las Vegas, le 23 août 2024 au Nevada

Fin juillet, un groupe lié aux Gardiens de la révolution a réussi à pirater la campagne présidentielle de Donald Trump.

afp.com/Ellen SCHMIDT


Achaque ouverture de son compte mail, à chaque réception d’un texto ou d’un message sur WhatsApp, la même angoisse saisit Saeid Golkar. Celle de cliquer sur le mauvais lien, de tomber dans le piège d’une cyberattaque. Une seconde d’inattention suffit pour que les hackers récupèrent toutes ses conversations, son historique de déplacements, son agenda, ses contacts. "Je reçois des tentatives de piratage sans arrêt, sous des formes différentes toutes les semaines, souffle ce professeur iranien en exil aux Etats-Unis, enseignant à l’Université du Tennessee. Invitation pour une conférence fictive, demande d’interview d’un faux journaliste… Leur stratégie consiste à répéter leurs tentatives jusqu’à ce qu’un jour, fatigué ou distrait, vous cliquez sur le mauvais lien. Ils récupèrent alors toute votre vie. Et pourtant, je ne suis personne pour le régime iranien !"


Ces dernières années, l’Iran s’est fait une spécialité de traquer en ligne et de pirater des individus bien précis, ceux qui façonnent la politique internationale envers la République islamique : universitaires, journalistes, diplomates, militants et hommes politiques. "Comme la Corée du Nord, l’Iran est un Etat en faillite, mais son budget ne connaît aucune limite dans certains domaines bien précis : missiles balistiques, programme nucléaire, cyberguerre", souligne Saeid Golkar. Cet été, les Etats-Unis découvrent l’ampleur de la menace posée par ces hackers iraniens, à tel point que Téhéran a pris la place de Moscou dans le classement des menaces contre la démocratie américaine.


Un rendez-vous plus important pour Téhéran que sa propre présidentielle

Au printemps, les renseignements ont identifié des centaines de faux comptes iraniens sur les réseaux sociaux qui incitaient les étudiants des grandes villes à manifester contre le soutien à Israël et la guerre dans la

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