Tuesday, January 28, 2025

LE MONDE - La Hongrie renonce à mettre son veto à la reconduction des sanctions européennes contre la Russie - Publié hier à 20h44, modifié à 11h22

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La Hongrie renonce à mettre son veto à la reconduction des sanctions européennes contre la Russie

Lundi, à Bruxelles, les Vingt-Sept ont voté à l’unanimité la reconduction des mesures restrictives européennes liées à l’invasion de l’Ukraine.


Par Jean-Baptiste Chastand (Vienne, correspondant régional) et Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen)

Publié hier à 20h44, modifié à 11h22 

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Viktor Orban, premier ministre hongrois, est accueilli par Robert Fico, son homologue slovaque, lors de leur rencontre à Bratislava, le 21 janvier 2025. PETR DAVID JOSEK / AP

Malgré ses menaces, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, n’a pas mis son veto au renouvellement des sanctions européennes contre la Russie. Lundi 27 janvier, lors d’une rencontre à Bruxelles, les vingt-sept ministres des affaires étrangères ont finalement voté, à l’unanimité, la reconduction de l’ensemble des mesures restrictives qu’ont prises les Etats membres depuis l’invasion de l’Ukraine, il y a presque trois ans.


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Tous les six mois, les Européens doivent décider de leur prolongation, mais, cette fois-ci, la Hongrie a menacé de s’y opposer. Lors de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement européens, qui s’est tenue dans la capitale belge, le 19 décembre 2024, M. Orban avait prévenu qu’il souhaitait attendre l’investiture de Donald Trump, prévue le 20 janvier, avant de se prononcer sur une décision qui devait, elle, être prise avant le 31 janvier.


En dépit de ses liens étroits avec le Kremlin, le premier ministre hongrois n’a, jusqu’ici, bloqué aucun des quinze paquets de sanctions qui ont été conçus pour affaiblir la force de frappe financière de Moscou. Il a souvent essayé, avec plus ou moins de succès, d’en réduire la portée, quitte à retarder les projets de ses alliés au sein de l’Union européenne (UE). Mais, in fine, il a laissé ces derniers interdire le commerce de certains produits stratégiques avec la Russie ou geler les 200 milliards d’euros d’actifs de la Banque centrale de la Fédération de Russie sur le Vieux Continent.


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