Thursday, January 30, 2025

L'EXPRESS 200 000 soldats européens en Ukraine ? Ce scénario vertigineux qui ressemble à un casse-tête Invasion russe. Selon le président ukrainien, au moins 200 000 soldats européens seraient nécessaires pour garantir la sécurité de l’Ukraine en cas de trêve. Par Paul Véronique Publié le 30/01/2025 à 08:00

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200 000 soldats européens en Ukraine ? Ce scénario vertigineux qui ressemble à un casse-tête

Invasion russe. Selon le président ukrainien, au moins 200 000 soldats européens seraient nécessaires pour garantir la sécurité de l’Ukraine en cas de trêve.

Par Paul Véronique

Publié le 30/01/2025 à 08:00


Des soldats ukrainiens lors d'un entraînement avec des instructeurs français, dans un complexe militaire situé dans un lieu tenu secret en Pologne, le 4 avril 2024


AFP


En février 2024, lorsque Emmanuel Macron avait évoqué la possibilité d’envoyer des troupes au sol en Ukraine, nombre de ses homologues européens s’étaient insurgés contre l’aventurisme du dirigeant français. Près d’un an plus tard, ce scénario n’a plus rien d’incongru. Il se trouve au cœur des discussions entre Européens sur le rôle qu’ils auront à jouer en Ukraine à l’avenir.


Un nouveau pavé dans la mare a été lancé le 21 janvier par Volodymyr Zelensky, lorsqu’il a évoqué pour la première fois le nombre de soldats européens nécessaires, selon lui, pour garantir la sécurité de son pays en cas de trêve avec la Russie. "200 000, c’est un minimum. Sinon, ce n’est rien", a estimé le président ukrainien, en marge du forum de Davos.


LIRE AUSSI : Guerre en Ukraine : ce que mijote Donald Trump pour mettre fin au conflit


Cette sortie ne doit rien au hasard. Le calendrier s’est brusquement accéléré avec la prise de pouvoir de Donald Trump, qui, pendant sa campagne, s’était targué de pouvoir mettre fin au conflit en 24 heures. Depuis, les spéculations vont bon train sur le plan que proposera le nouveau locataire de la Maison-Blanche, désireux de rencontrer Vladimir Poutine "dès que possible" pour négocier l’arrêt des combats. En toile de fond : la question de savoir si, comme l’avaient suggéré ses équipes de campagne, il envisage la mise en place d’une "zone démilitarisée" dans le pays, dont la surveillance serait confiée aux Européens.


Ressources humaines limitées

Ce scénario vertigineux est désormais étudié en urgence par les chancelleries du Vieux Continent. En ont-elles seulement les moyens ? "Sur


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