Wednesday, February 19, 2025

L'EXPRESS Monde Guerre en Ukraine : Donald Trump qualifie Volodymyr Zelensky de "dictateur sans élections"-- Par T.B. et G.S. avec AFP Publié le 19/02/2025 à 07:12, mis à jour à 20:21

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Guerre en Ukraine

Ukraine : Donald Trump qualifie Volodymyr Zelensky de "dictateur sans élections"


Invasion russe : les dernières infos. Le président ukrainien estime, de son côté, que les Etats-Unis ont aidé Vladimir Poutine à sortir de son isolement international en acceptant des pourparlers à Riyad.


Par T.B. et G.S. avec AFP

Publié le 19/02/2025 à 07:12, mis à jour à 20:21


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'exprime lors d'une conférence de presse le 19 février 2025 à Kiev


afp.com/Tetiana DZHAFAROVA


Les faits essentiels

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé, ce mercredi 19 février, que son homologue américain vivait "dans un espace de désinformation" russe, au lendemain de critiques acerbes de Donald Trump reprenant la rhétorique du Kremlin, dans un contexte de rapprochement russo-américain.


Cette joute verbale se déroule alors que l’émissaire du président américain pour l’Ukraine, Keith Kellogg, est arrivé mercredi à Kiev avec l’intention d'"écouter les préoccupations" des Ukrainiens. Elle fait craindre une rupture entre Kiev et Washington, au moment où les Etats-Unis ont entamé des pourparlers directs avec Moscou, les chefs de la diplomatie des deux puissances s’étant rencontrés mardi pour la première fois depuis le début de la guerre, en Arabie saoudite.


Les infos à retenir


Donald Trump qualifie Volodymyr Zelensky de "dictateur sans élections"


⇒ Donald Trump "vit dans un espace de désinformation" russe, estime Volodymyr Zelensky


⇒ Vladimir Poutine dit "évaluer positivement" les pourparlers avec les Américains


20h20

Emmanuel Macron attendu à la Maison-Blanche "en début de semaine prochaine"


Emmanuel Macron est attendu à la Maison-Blanche "en début de semaine prochaine", a déclaré mercredi un responsable américain. Le président français avait rencontré Donald Trump à Paris début décembre, avant l'investiture du président américain, lors d'une réunion tripartite au palais de l'Elysée avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. La guerre en Ukraine devrait de nouveau être au menu des discussions à Washington, au moment où Donald Trump appelle à mettre fin au conflit et que ses équipes ont entamé des négociations avec la Russie.


19h14

Les propos de Donald Trump sur Volodymyr Zelensky sont "faux et dangereux", dénonce Olaf Scholz

Il est "tout simplement faux et dangereux de nier au président Zelensky sa légitimité démocratique", a réagi ce mercredi le chancelier Olaf Scholz après les propos du président américain Donald Trump accusant son homologue ukrainien d’être un "dictateur sans élections".


"Le fait que, en pleine guerre, des élections régulières ne puissent pas être organisées correspond aux dispositions de la constitution ukrainienne et des lois électorales. Personne ne devrait prétendre le contraire", a déclaré le chef de gouvernement allemand au magazine Spiegel.


19h04

L’issue de la guerre façonnera la sécurité européenne pour "les générations à venir", estime la Suède

Le dénouement de la guerre en Ukraine va façonner la sécurité en Europe pour "les générations à venir", a déclaré ce mercredi le Premier ministre suédois, au moment où les dirigeants européens peinent à répondre aux initiatives diplomatiques de Donald Trump. "Sur l’Ukraine, l’Europe et le monde se trouvent à la croisée des chemins. La manière dont la guerre en Ukraine va s’achever affectera et façonnera la sécurité de toute l’Europe pour les générations à venir. Nous prenons cela très, très au sérieux", a déclaré Ulf Kristersson lors d’une conférence de presse à la suite d’une réunion d’urgence de dirigeants européens impulsée par Emmanuel Macron.


Interrogé par un journaliste sur le fait que Donald Trump a qualifié le président ukrainien Volodymyr Zelensky de "dictateur", Ulf Kristersson a répondu en disant que c’était un qualificatif "incorrect". "Le président Zelensky est démocratiquement élu. Je pense que personne ne veut plus que l’Ukraine des élections, car elles signifieraient qu’il y a la paix en Ukraine et qu’ils (les Ukrainiens) peuvent à nouveau gérer leur pays", a poursuivi le Premier ministre.


18h53

Berlin dénonce les propos "absurdes" de Donald Trump sur Volodymyr Zelensky

Les propos du président américain Donald Trump qualifiant son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky de dictateur sont "complètement absurdes", a réagi ce mercredi la ministre allemande des Affaires étrangères. "Si l’on ne fait pas que tweeter rapidement, mais que l’on voit le monde réel, alors on sait qui, en Europe, doit malheureusement vivre sous des conditions dictatoriales : les habitants de Russie, les habitants de Biélorussie", a déclaré Annalena Baerbock sur la télévision publique ZDF.


18h45

Camille Grand : "Un mauvais deal sur l’Ukraine serait une tache sur le mandat de Donald Trump"

De retour de Munich, où il a assisté en direct à l’avènement d’une nouvelle donne mondiale, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Otan, Camille Grand, appelle l’Europe au sursaut face aux défis vertigineux qui l’attendent. Lire ici le grand entretien accordé à L’Express.


17h00

Donald Trump qualifie Volodymyr Zelensky de "dictateur sans élections"

Donald Trump a qualifié ce mercredi Volodymyr Zelensky de "dictateur sans élections", après que le président ukrainien eut rejeté les attaques à son encontre lancées la veille par le président américain. "Zelensky devrait se dépêcher ou il ne va pas lui rester de pays", a déclaré Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, après avoir notamment décrié mardi l’absence d’élections en Ukraine depuis le début de l’invasion russe, en raison de la loi martiale.


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"J’adore l’Ukraine, mais Zelensky a fait un boulot épouvantable", a-t-il ajouté. "Réfléchissez-y, un comédien au succès modeste, Volodymyr Zelensky, a persuadé les Etats-Unis d’Amérique de dépenser 350 milliards de dollars pour s’engager dans une guerre qui ne pouvait pas être gagnée, qui n’aurait jamais dû commencer, mais une guerre qu’il, sans les Etats-Unis et'TRUMP', ne pourra jamais régler", a-t-il déclaré.


16h30

Les chefs de parti conviés jeudi à 11h à l’Elysée

Les chefs de parti sont conviés jeudi à 11h à l’Elysée pour une réunion au format Saint-Denis sur la situation en Ukraine et les enjeux sécuritaires, a appris mercredi l’AFP auprès de plusieurs partis conviés par la présidence de la République.


Manuel Bompard (LFI), Fabien Roussel (PCF), Marine Tondelier (Ecologistes), Guillaume Lacroix (Parti radical de gauche) ont fait savoir à l’AFP qu’ils s’y rendraient. Ce sera Louis Aliot qui représentera le Rassemblement national à cette réunion, Jordan Bardella devant se rendre à Washington à ce moment-là. L’Elysée avait déjà organisé cette initiative en août 2023 à Saint-Denis, près de Paris, avant de reproduire l’expérience plusieurs fois, notamment en octobre de la même année après les attaques du Hamas en Israël.


15h55

L’Ukraine qualifie de "mensonges" les propos de Vladimir Poutine sur une offensive russe depuis Koursk

L’Ukraine a qualifié ce mercredi de "mensonge" les propos de Vladimir Poutine sur une nouvelle offensive en territoire ukrainien, et qui aurait eu lieu, selon des médias d’Etat russes, depuis la région russe de Koursk. "Les informations de Poutine sur une offensive russe de grande envergure sont un mensonge", a déclaré sur Telegram Andriï Kovalenko, porte-parole du Centre gouvernemental ukrainien contre la désinformation. Selon lui, un "groupe de reconnaissance et sabotage" russe a tenté de pénétrer en Ukraine depuis la région de Koursk avant d’être "anéanti".


15h40

Vladimir Poutine affirme que des forces russes sont entrées en Ukraine depuis la région russe de Koursk

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé mercredi que ses forces étaient entrées au cours de la nuit en Ukraine depuis la région de Koursk, selon les agences d’Etat Tass et Ria Novosti, ce qui constituerait une première depuis la retraite russe du printemps 2022. "La dernière information qu’on m’a transmise il y a tout juste une heure est que cette nuit les combattants de la 810e brigade ont passé la frontière entre la Russie et l’Ukraine", a déclaré Vladimir Poutine, indiquant que ces troupes venaient de la région russe de Koursk où des combats se déroulent depuis l’été, les forces de Kiev y occupant quelques centaines de kilomètres carrés.


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15h00

Vladimir Poutine dit "évaluer positivement" les pourparlers avec les Américains

Le président russe Vladimir Poutine s’est félicité mercredi des pourparlers entre chefs de la diplomatie russe et américain, qui se sont tenus mardi en Arabie saoudite, estimant qu’ils sont un "premier pas" pour rétablir les relations entre les deux puissances. "On m’en a informé, je les évalue positivement, il y a un résultat", a déclaré Vladimir Poutine, selon des propos retransmis par la télévision publique russe. "Nous avons fait le premier pas pour reprendre le travail dans des domaines très différents", a-t-il ajouté.


14h00

Minerais : l’Ukraine n’est "pas à vendre" dit Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé ce mercredi que l’Ukraine n’était "pas à vendre" après avoir refusé samedi de signer un accord proposé par les Etats-Unis concernant les ressources en minerais de son pays. "Je défends l’Ukraine, je ne peux pas vendre notre pays. C’est tout", a lancé le président ukrainien devant les journalistes lors d’une conférence de presse à Kiev. L’administration de Donald Trump avait indiqué qu’elle attendait de Kiev l’accès à 50 % des minerais stratégiques ukrainiens, en compensation de l’aide militaire et économique américaine.


13h10

Moscou salue les critiques de Donald Trump contre le président ukrainien

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s’est réjoui mercredi des critiques du président américain visant son homologue ukrainien, après que Donald Trump a repris la rhétorique du Kremlin pour rendre Volodymyr Zelensky responsable du conflit en Ukraine. Donald Trump est "un homme politique totalement indépendant. En outre, c’est une personne qui a l’habitude de parler franchement. Les personnes comme lui ne cachent généralement pas ce qu’elles pensent d’individus pathétiques comme monsieur Zelensky", a dit Sergueï Lavrov, selon l’agence de presse d’Etat russe Tass.


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12h40

Les attaques de Donald Trump contre Volodymyr Zelensky sont "dans la lignée" de propos "peu compréhensibles", selon Paris

La charge du président américain contre son homologue ukrainien s’inscrit dans une série de propos "peu compréhensibles" qui interrogent sur la "cohérence" de la position américaine dans ce conflit, a déclaré mercredi la porte-parole du gouvernement français. Emmanuel Macron a abordé en Conseil des ministres "la position des Etats-Unis au travers des propos divers et variés et souvent peu compréhensibles (exprimés) par le président Trump", dont "on cherche la cohérence dans le temps", a dit Sophie Primas. "Les déclarations d’hier sont dans cette lignée (..) Nous ne comprenons pas très bien la logique américaine", a-t-elle ajouté, Donald Trump ayant reproché mardi à Volodymyr Zelensky d’avoir commencé la guerre et d’être très impopulaire.


12h35

L’effort militaire pour la sécurité en Europe aura "des conséquences pour les finances publiques" françaises

L’effort en matière de défense qui sera nécessaire en Europe pour accompagner une éventuelle paix en Ukraine "aura des conséquences pour nos finances publiques", a prévenu la porte-parole du gouvernement français, annonçant un débat au Parlement "début mars". "Le Premier ministre organisera début mars au Parlement un débat au titre de l’article 50-1 de la Constitution sur les conséquences de ce contexte géopolitique pour notre pays", a expliqué Sophie Primas à l’issue du Conseil des ministres. Elle a précisé que ce débat "dans un moment de gravité", ne donnerait pas lieu à un vote.


12h10

Donald Trump "vit dans un espace de désinformation" russe, estime Volodymyr Zelensky

Le président américain "vit dans un espace de désinformation" russe, a estimé mercredi son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, en réponse aux critiques de Donald Trump. "Le président Trump, que nous respectons beaucoup en tant que leader du peuple américain, que nous respectons beaucoup […] malheureusement, vit dans cet espace de désinformation", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse à Kiev, accusant cette désinformation de "venir de Russie".


Le dirigeant ukrainien a également estimé que les Etats-Unis avaient aidé Vladimir Poutine à échapper à son isolement international en acceptant des pourparlers à Riyad, pour la première fois depuis le début en 2022 de l’invasion russe de l’Ukraine. "Le fait qu’ils discutent de problèmes bilatéraux en Arabie saoudite, c’est leur droit. Mais je crois que les Etats-Unis ont aidé Poutine à sortir d’années d’isolement", a-t-il jugé, en référence à la stratégie des Occidentaux d’isoler le président russe à cause de l’invasion.


Volodymyr Zelensky a par ailleurs déclaré vouloir "des garanties de sécurité" de la part de ses alliés occidentaux, afin de pouvoir "mettre fin à la guerre" avec la Russie en 2025 : "Nous voulons des garanties de sécurité cette année, parce que nous voulons mettre fin à la guerre cette année".


12h00

Sergueï Lavrov salue Donald Trump qui "dit haut et fort" que la volonté de Kiev d’adhérer à l’Otan est une cause de la guerre

Le chef de la diplomatie russe a estimé mercredi que le président américain Donald Trump avait reconnu "haut et fort" qu’une cause du conflit ukrainien était le soutien affiché précédemment par Washington aux ambitions de l’Ukraine de rejoindre l’Otan. "Il est le premier et jusqu’à présent le seul dirigeant occidental à dire haut et fort qu’une cause profonde de la situation ukrainienne était […] la position de l’administration (américaine) précédente qui voulait entraîner l’Ukraine dans l’Otan", a affirmé Sergueï Lavrov devant les députés russes. Celui-ci a aussi estimé que Donald Trump comprenait la position du Kremlin, qui a justifié son assaut par son opposition à l’ambition de Kiev de rejoindre l’Alliance atlantique, une organisation considérée comme une menace existentielle par la Russie : "Aucun dirigeant occidental ne l’avait jamais dit, et lui (Trump, ndlr) a exprimé plusieurs fois cette pensée. C’est un signal qu’il comprend notre position".


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11h30

La cote de confiance de Volodymyr Zelensky à 57 %, contrairement aux affirmations de Donald Trump

La cote de confiance du président ukrainien s’élève à 57 %, après trois ans d’invasion russe, et non à 4 %, comme l’a affirmé Donald Trump, selon un sondage publié aujourd’hui en Ukraine.


Très critique, le président américain a dénoncé mardi l’absence d’élections en Ukraine alors que le mandat de Volodymyr Zelensky a expiré en mai 2024 et a assuré que son homologue ukrainien était "à 4 % d’opinions favorables". Mais selon la dernière étude d’opinion téléphonique de l’Institut international de la sociologie de Kiev (KIIS), plus de 57 % des Ukrainiens ont dit faire confiance au chef de l’Etat, un chiffre en hausse par rapport à décembre 2024 (52 %) et en légère baisse par rapport à septembre 2024 (59 %).


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"Le président Zelensky conserve un niveau assez élevé de confiance au sein la société" et "garde sa légitimité", notamment dans le contexte d’éventuelles négociations de paix, a commenté le respecté Institut de sociologie dans un communiqué. Pour la "majorité" des Ukrainiens, "les élections devraient avoir lieu une fois que la guerre sera terminée et que l’Ukraine aura au moins reçu des garanties fiables en matière de sécurité", a-t-il ajouté.


10h35

Après les critiques de Donald Trump, Volodymyr Zelensky répond qu'"on ne peut pas faire confiance" aux "menteurs" russes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a martelé mercredi que les responsables russes étaient des "menteurs pathologiques" auxquels "on ne peut faire confiance", quelques heures après les critiques lancées contre lui par Donald Trump. "Nous ne devons jamais oublier que la Russie est dirigée par des menteurs pathologiques, on ne peut pas leur faire confiance et ils doivent être mis sous pression", a-t-il exhorté sur les réseaux sociaux. Mardi, Donald Trump avait qualifié les discussions avec Moscou de "très bonnes" et tancé son homologue ukrainien, sous-entendant qu’il était responsable de la guerre qui a débuté avec l’invasion russe de février 2022.


10h15

Le Kremlin qualifie les pourparlers avec Washington de "pas important" vers un "règlement pacifique"

La Russie a jugé mercredi que les pourparlers la veille avec les Etats-Unis à Riyad constituaient "un pas important" en vue du règlement du conflit ukrainien. "Un pas très, très important a été fait en direction de la création des conditions d’un règlement pacifique", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences russes. "Les deux parties ont fait preuve de la volonté politique nécessaire, je veux dire par là la Russie et les Etats-Unis", a-t-il ajouté.


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10h00

A Kiev, l’émissaire de Donald Trump dit comprendre le besoin "de garanties de sécurité" de l’Ukraine

L’émissaire du président américain pour l’Ukraine a assuré mercredi, depuis Kiev, comprendre le besoin ukrainien de "garanties de sécurité" pour permettre une paix durable, quelques heures après que Donald Trump a tancé Volodymyr Zelensky en reprenant des arguments du Kremlin.


"Nous comprenons le besoin pour des garanties de sécurité, c’est très clair pour nous qu’il s’agit là de l’importance de la souveraineté de cette nation", a affirmé Keith Kellogg à des médias ukrainiens à son arrivée à la gare de Kiev pour cette première visite. "Une partie de ma mission est de m’asseoir, d’écouter vos préoccupations en ce qui concerne les Etats-Unis", a-t-il ajouté.


09h20

L’UE approuve un 16ème paquet de sanctions contre la Russie

Les ambassadeurs des 27 ont approuvé ce mercredi un 16ème "paquet" de sanctions contre la Russie, qui comprend, entre autres, une interdiction d’importer de l’aluminium russe dans l’UE, ont indiqué des diplomates à Bruxelles. Ces nouvelles sanctions, qui doivent être formellement adoptées lundi par les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, comprennent également de nouvelles mesures visant à limiter les exportations de pétrole russe, selon ces sources.


"Nous sommes déterminés à maintenir la pression sur le Kremlin", a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sur X, en saluant cette annonce.


Dans son nouveau paquet, l’UE cible également 73 nouveaux pétroliers "fantômes", utilisés par la Russie pour contourner les sanctions déjà existantes destinées à limiter les exportations de pétrole russe. Cette flotte "fantôme", constituée de navires souvent vétustes et non immatriculés, opère essentiellement en mer Baltique. Ils opèrent sans assurances occidentales et avec des équipages manquant d’expérience pour naviguer dans des conditions hivernales.


09h15

L’envoyé de Trump pour l’Ukraine est arrivé à Kiev pour sa première visite

L’envoyé spécial du président américain Donald Trump pour l’Ukraine, Keith Kellogg, est arrivé ce mercredi à Kiev pour sa première visite, au lendemain de pourparlers russo-américains en Arabie saoudite dénoncés par l’Ukraine, a rapporté la télévision publique ukrainienne. Keith Kellogg est arrivé par le train depuis la Pologne dans la matinée et été accueilli à la gare par l’ambassadrice américaine Bridget Brink, a indiqué la chaîne de télévision Suspilné, qui a publié des images.


07h20

Une partie d’Odessa sans chauffage ni électricité après une attaque russe

Une "grande" zone résidentielle de la ville portuaire d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, est sans chauffage ni électricité mercredi matin après une attaque "massive" russe qui a fait au moins un blessé, a annoncé son maire Guennadiï Troukhanov. "Suite à une attaque ennemie, 14 écoles, 13 jardins d’enfants et une grande zone résidentielle (plus de 500 logements) sont maintenant sans électricité et sans chauffage", a-t-il indiqué sur Telegram. Il a précisé qu’une clinique pour enfants et un jardin d’enfants avaient eux été "gravement endommagés" et qu’une personne "blessée" était actuellement hospitalisée.


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07h00

Donald Trump dit qu’il rencontrera "probablement" Vladimir Poutine avant la fin du mois

Donald Trump a déclaré ce mardi qu’il rencontrerait "probablement" Vladimir Poutine avant la fin du mois de février, quelques heures après une rencontre russo-américaine en Arabie saoudite pour notamment évoquer un règlement du conflit en Ukraine.


Interrogé par un journaliste sur la possibilité d’une telle rencontre avec son homologue russe avant la fin du mois, le président américain a hoché la tête et répondu "probablement", avant de quitter la pièce de sa résidence Mar-a-Lago, en Floride, où il venait de donner une conférence de presse.


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Au cours de celle-ci, Donald Trump s’est dit "bien plus confiant" en la possibilité d’un accord pour mettre fin à la guerre qu’avant ces discussions. "La Russie veut faire quelque chose. Ils veulent mettre un terme à la barbarie sauvage", a-t-il assuré. Il s’est également déclaré "totalement favorable" à la présence en Ukraine de troupes européennes de maintien de la paix, un sujet qui divise les Européens. "S’ils veulent faire cela, c’est super", a-t-il dit précisant que "nous (les Etats-Unis) n’avons pas à en envoyer là-bas, parce que, vous savez, nous sommes très loin".


06h55

Donald Trump "déçu" par les critiques ukrainiennes sur les pourparlers Etats-Unis - Russie

Donald Trump a vivement tancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky ce mardi, qui avait dénoncé ces discussions russo-américaines en Arabie saoudite comme des pourparlers "sur l’Ukraine sans l’Ukraine". "Je suis très déçu" de ces propos, a répondu le président américain. "J’entends qu’ils sont fâchés de ne pas avoir de siège (à la table des négociations), alors qu’ils ont eu un siège pendant trois ans, et même bien avant cela", a-t-il déclaré.


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Quelques minutes plus tard, Donald Trump a réitéré ses propos : "Aujourd’hui j’ai entendu : 'oh, nous n’étions pas invités'. Et bien, vous avez été là depuis trois ans. Vous auriez dû y mettre un terme il y a trois ans. Vous n’auriez jamais dû la commencer", a-t-il lancé à propos de la guerre, déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.


06h50

L’UE appelle les Etats-Unis à "ne pas tomber dans les pièges russes"

La cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, a appelé ce mardi les Etats-Unis à "ne pas tomber dans les pièges russes", estimant que Moscou allait tenter de diviser les Occidentaux, après les échanges russo-américains sur l’Ukraine à Riyad.


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"Avec les ministres européens des Affaires étrangères, j’ai parlé au secrétaire d’Etat américain Marco Rubio après ses discussions à Riyad. La Russie tentera de nous diviser. Ne tombons pas dans leurs pièges", a-t-elle écrit sur X. "En travaillant ensemble avec les États-Unis, nous pouvons parvenir à une paix juste et durable – selon les termes de l’Ukraine", a ajouté Kaja Kallas.


06h45

Emmanuel Macron estime que Donald Trump "peut réamorcer un dialogue utile" avec la Russie

Donald Trump "peut réamorcer un dialogue utile avec le président Poutine", a déclaré ce mardi Emmanuel Macron dans un entretien à plusieurs médias régionaux français. "Il recrée de l’ambiguïté stratégique pour le président Poutine" en employant "des mots très fermes" et en créant "de l’incertitude" qui "peut aider à faire pression", a-t-il ajouté, assurant être lui-même prêt à parler à son homologue russe "au moment où ce sera opportun dans le cycle des négociations à venir".


Le chef d’Etat français a également assuré que "la France ne s’apprête pas à envoyer des troupes au sol, belligérantes dans un conflit, sur le front". Mais qu’il serait possible d'"envoyer des experts voire des troupes en termes limités, hors de toute zone de conflit, pour conforter les Ukrainiens et signer une solidarité".


Ce mercredi, le président français organise une nouvelle rencontre en visioconférence avec "plusieurs Etats européens et non européens", avec l’objectif de s’être entretenu avec l’ensemble des chefs d’Etat de l’UE d’ici la fin de la semaine. Il réunira également réunirait "dans les jours qui viennent" les forces politiques françaises pour évoquer la situation en Ukraine.















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