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GUERRE EN UKRAINE
Guerre en Ukraine : à Paris, de premières discussions, sans réelle avancée, entre Américains, Ukrainiens et Européens
Emmanuel Macron a profité de la venue en France du secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, et de l’envoyé spécial Steve Witkoff pour convier également des représentants ukrainiens et européens. Un format d’échanges inédit depuis l’investiture de Donald Trump, qui a d’abord permis à Kiev de rappeler ses lignes rouges.
Par Philippe Ricard
Publié aujourd’hui à 05h26, modifié à 09h51
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Emmanuel Macron avec l’envoyé spécial américain, Steve Witkoff, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, et le ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à l’Élysée, le 17 avril 2025. LUDOVIC MARIN / AP
Infléchir le cours des négociations de paix pour l’Ukraine, à ce jour dans l’impasse. Tenter de les relancer, comme le souhaite Donald Trump, mais en accentuant fortement la pression sur la Russie. Colmater les brèches dans les rangs occidentaux, pour ne pas reculer face à Vladimir Poutine. Tels étaient les enjeux des discussions menées à Paris, jeudi 17 avril, à l’occasion de la visite de l’envoyé spécial du président des Etats-Unis, Steve Witkoff, et du secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio.
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Leur venue en France a donné lieu à une grande première, deux mois après le premier contact par téléphone entre Donald Trump et Vladimir Poutine dans le dos du Vieux Continent : des pourparlers entre les Etats-Unis, l’Ukraine et les Européens, puisque des représentants ukrainiens, britanniques et allemands ont été invités par Emmanuel Macron, à la dernière minute. Les échanges se sont prolongés toute la journée dans différents formats, le point d’orgue étant, en fin d’après-midi, une discussion élargie à l’ensemble des délégations présentes.
En séance, le chef de l’Etat français a alors salué « une occasion importante d’avoir une convergence » entre l’Ukraine et ses alliés, après les multiples soubresauts suscités dans le camp occidental par le retour de Donald Trump au pouvoir, il y a à peine trois mois. Les Etats-Unis « ont compris qu’une paix juste et durable ne p[ouvait] être atteinte qu’avec le consentement et la contribution des Européens », a assuré le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, un peu plus tard, sur la chaîne LCI.
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